En provenance de Poas et après notre rencontre avec un coati, nous sommes passés par Muelle pour voir les iguanes du resto Las iguanas.
Le soleil laisse place à la brume. Impossible de voir le volcan. Nous allons à la cascade de la Fortuna de 70m de haut, située à 5km de la Fortuna sur la route de San Lorenzo (une route au milieu de la Fortuna), c’est bien indiquée une fois sur cette route. Il doit être possible de voir le Cerro Chato par temps clair, ce qui n'était pas notre cas !
L’entrée est de 10$/pers. Nous avons préféré la promenade à la Cascade de la Paz et nous avons trouvé l'entrée de 10$ excessif par rapport à ce qu'il y a a faire ici... Nous suivons le sentier unique qui descend abruptement à la cascade. La baignade dans le bassin de chute est possible mais dangereuse et mouvementée car l’eau est très agitée. En bas des dernières marches du sentier, l’eau et les fonds sont plus adaptés. La remontée est assez éprouvante avec chaleur et humidité et surtout terrible pour les cuisses !
Après La Fortuna en direction du volcan, la route goudronnée est criblée de nids de poule. Peu après le pont, l’embranchement de gauche mène à l’Arenal Observatory Lodge, celui de droite au village El castillo où nous logions. La piste parait interminable...
Le lendemain, le volcan est toujours dans la brume mais pire encore, il commence à pleuvoir...
Tant pis, nous visitons quand même le Parc national du Volcan Arenal. Le parc est ouvert 7/7 jours de 8 à 16 h. 10$/pers.
Créé en 1994, ce parc doit sans doute offrir de magnifiques points de vue par temps clair... Le parc doit son nom au sommet qui le surplombe avec une altitude de 1 633 mètres et une forme conique. Le volcan Arenal se distingue des autres car il fait partie des 10 volcans les plus actifs que compte la planète. Le nom "Arenal" vient du fait que les laves, par un phénomène chimique, se décomposent en sables lithiques et cristallins qui viennent se déposer aux pieds du volcan, dans les lits des rivières. Avant 1968, la végétation de l'Arenal était dense avec un seul cratère actif duquel s'échappait une fumée. Le 29 juillet 1968 à 7 h 20 heure locale, une explosion de type pélagique eut lieu. Cette éruption permit la création du cratère A, ou Melson (d'une altitude de 1 060 m) dans un crachat de blocs de lave qui atteignirent deux villages et causèrent la mort de 87 personnes. Entre le 29 et le 31 juillet se formèrent trois nouveaux cratères, le B (1 170 m est le plus petit), le C (1 460 m de taille moyenne), et le D qui se trouve au sommet et qui précéda les autres dans le temps. Aujourd'hui, seuls existent les cratères C et D.
Plusieurs parcours différents sont proposés dans ce parc national :
Nous avons évité le sentier du Mirador principal (1,3 km) en raison de la brume persistante.
Le Sentier "Héliconias" est facile d'accès. Il traverse le site de coulée de lave des éruptions de 1968, la végétation a commencé sa colonisation. Un chemin part de ce sentier et mène à un point d’observation.
Le Sentier "Las Coladas" : il part du sentier Heliconias et longe le volcan. La topographie de ce sentier est plate et couverte de sable qui a été expulsé par le volcan depuis 1968. De cette piste il est possible de voir l'édifice volcanique. Le nom Las Coladas vient de l'impressionnante coulée de lave de 1993. Une boucle permet d'aller voir un magnifique arbre : El cebo d'une hauteur de 40m
Par temps nuageux ou pluvieux, les balades ne sont pas très agréables… Neanmoins, nous avons vu de très jolies fleurs et pas mal d'animaux : des singes capucins, écureuils, coatis, termites et beaucoup d'oiseaux...
Nous nous renseignons pour des activités à faire dans le coin mais tous les prix sont excessifs. L'après midi nous avons décidé de nous baigner dans les sources chaudes (40°) qui dévalent d'une colline dissimulant des grottes naturelles jusqu'à des bains thermaux dans un cadre absolument enchanteur. L'entrée dans les hotels de luxe est très chère mais on peut y aller gratuitement. Pour cela, il faut aller à l'entrée secondaire du Tabaccon. Nous nous sommes garés sur le parking des sources d’eau chaude de Tabaccon. J'ai duscuté avec un homme de sécurité de l'hotel qui m'a indiqué comment y accéder : de l'autre cote de la route, prendre le chemin derrière la barrière jaune. Descendre, juste sur le bord du pont, on arrive à un torrent d'eau chaude et remonter un peu le lit de la rivière. Pas facile avec les gros sacs à dos car on risque de les mouiller mais un ticos m'a indiqué un petite grillage vert sur le coté droite. On l'escalade et hop, à quelques mètres, vous trouverez un jacuzzi naturel grâce à des pierres dument disposées. Pour arriver directement à ce grillage, on traverse la route (après la barrière jaune du Tabaccon) sur quelques mètres (on peut se repérer sur la photo avec le poteau peint en jaune) et on descend un chemin de terre.
C’est un endroit magique, la chaleur de l’eau est étonnante et le cadre est calme et relaxant. Jardin d’Eden au milieu de végétation exubérante, avec des grottes et des cascades, des remous à 4O° alors qu'il continue à pleuvoir...
Le lendemain, il contniue toujours à pleuvoir. En discutant avec pas mal de personnes, on apprend qu'il est en fait assez rare de voir le volcan par temps clair ! Nous ne sommes pas mécontents de reprendre la route vers la côte pacifique... Par conséquent, si c'était à refaire, nous éviterions Arenal : trop de mauvais temps, les tarifs sont trop chers pour privilegier Monteverde ou Santa Elena (en discutant avec d'autres touristes, ceux ci ont été enchantés par Monteverde).